Aces 3 catĂ©gories principales il est possible d’en ajouter une 4Ăšme qui est celle des cas particuliers (D) A - Les critĂšres d’ordre personnel. 1- Le Foyer. 1. Sont considĂ©rĂ©es comme ayant leur domicile fiscal en France au sens de l’article 4 A : Sile mineur est prĂ©venu (on considĂšre une personne comme « prĂ©venue » dĂšs lors que son jugement n’est pas dĂ©finitif ou qu’il est en attente d’un procĂšs initial), le magistrat saisi du dossier peut affecter un mineur soit dans un quartier mineurs d’un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire, soit dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire spĂ©cialisĂ© pour mineurs (6 EPM en France). ÀCelle Qui Est RestĂ©e En France I Mets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front d’ange, Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est Ă  toi. LeMoyen-Orient est la rĂ©gion qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© de la plus forte croissance des arrivĂ©es de touristes internationaux en 2019, pratiquement le double de celle de l’économie mondiale (+8 %). La croissance en Asie-Pacifique a connu un ralentissement, mais est restĂ©e supĂ©rieure Ă  la moyenne, avec une progression de 5 % des arrivĂ©es internationales. Or celle-ci est beaucoup plus faible chez les patients ayant reçu une dose de Pfizer depuis au moins douze jours que chez les non-vaccinĂ©s (3 Ă  4,5 fois moins). SĂ©pultureset concessions funĂ©raires : ce que dit la loi. Il est possible, en thĂ©orie, d'acheter une concession n'importe oĂč en France. Mais, souvent, les maires, seuls compĂ©tents pour Laretraite communautaire est calculĂ©e en 2 phases : 1Ăšre phase : « retraite thĂ©orique ». Vos pĂ©riodes validĂ©es dans tous les Etats de l'UE / EEE et Suisse sont totalisĂ©es pour obtenir le montant de la pension qui vous serait versĂ©e si toute la carriĂšre avait eu lieu en France. Or chez Hugo, il y a toujours de la lumiĂšre dans les tĂ©nĂšbres : « A celle qui est restĂ©e en France » est le dernier poĂšme du recueil, en mĂȘme temps qu’une dĂ©dicace Ă  sa fille. Acelle qui est restĂ©e en France. Victor Marie Hugo 1802 (Besançon) – 1885 (Paris) I Mets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front d'ange, Ouvre tes Pasd’inquiĂ©tude, personne ne vous dira rien ! La laĂŻcitĂ©, c’est en effet avoir la libertĂ© de croire, de ne pas croire ou de changer de religion. C’est avoir le droit d’afficher ses croyances, mais devoir parfois les garder pour soi. Dans certaines circonstances, vous ne pourrez pas porter votre croix, kippa ou voile. Pourquoi ? 1BbUW3u. TraducteurCalendrierDerniers sujets» Ville de fabrication du franc cfa la monnaie nazi chamaliĂšres franceDim 10 DĂ©c - 1817 par verciversa» parentĂ© entre l'egypte pharaonique et l'afrique noire ancienneDim 16 AoĂ» - 2222 par kamkemninja» couleur des pharaons les Ă©gyptiens Ă©taient ils noirsDim 16 AoĂ» - 2220 par kamkemninja» les civilisations noires civilisation antique africaineDim 16 AoĂ» - 2219 par kamkemninja» origine de l'egypte des pharaons les egyptiens Ă©taient noirs ou blancDim 16 AoĂ» - 2218 par kamkemninja» l'egypte pharaonique et l'afrique noire antiqueDim 16 AoĂ» - 2217 par kamkemninja» parentĂ© entre l'egypte et le reste de l'afrique noire dans l'antiquitĂ©Dim 16 AoĂ» - 2216 par kamkemninja» similitudes entre l'afrique noire et l'egypte ancienneDim 16 AoĂ» - 2215 par kamkemninja» les anciens egyptiens leur phenotype histoire noirs les noirs dans l'egypte antiqueDim 16 AoĂ» - 2213 par kamkemninjaNavigation Portail Index Membres Profil FAQ RechercherMeilleurs posteursbebe12 2805 KIKI20 1433 JOELLE1 863 cat14 847 CEDRIC 726 COLETTE7 603 lebordelais 588 cassi 277 evader57 271 naty 199 Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon sortie d’un nouveau ... 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Et, quand j'eus terminĂ© ces pages, quand ce livre Se mit Ă  palpiter, Ă  respirer, Ă  vivre, Une Ă©glise des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l'heure Ă  mon nĂ©ant, m'a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poĂ«te. - Je le rĂ©clame, a dit la forĂȘt inquiĂšte ;Et le doux prĂ© fleuri m'a dit - Donne-le-moi. La mer, en le voyant frĂ©mir, m'a dit - PourquoiNe pas me le jeter, puisque c'est une voile !- C'est Ă  moi qu'appartient cet hymne, a dit l'Ă©toile. - Donne-le-nous, songeur, ont criĂ© les grands les oiseaux m'ont dit - Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, Ă©clos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l'emporter dans nos nids sur nos ailes ! -Mais le vent n'aura point mon livre, ĂŽ cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrĂ©e aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, Ăąpres embĂ»ches ; Ni la verte forĂȘt qu'emplit un bruit de ruches ;Ni l'Ă©glise oĂč le temps fait tourner son compas ; Le prĂ© ne l'aura pas, l'astre ne l'aura pas,L'oiseau ne l'aura pas, qu'il soit aigle ou colombe, Les nids ne l'auront pas ; je le donne Ă  la quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaĂźt, Je m'Ă©vadais ; Paris s'effaçait ; rien, personne ! J'allais, je n'Ă©tais plus qu'une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler,Sachant bien que j'irais oĂč je devais aller ;HĂ©las ! je n'aurais pu mĂȘme dire Je souffre ! Et, comme subissant l'attraction d'un gouffre,Que le chemin fĂ»t beau, pluvieux, froid, mauvais,J'ignorais, je marchais devant moi, j' souvenirs ! ĂŽ forme horrible des collines ! Et, pendant que la mĂšre et la soeur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noirAvec l'aviditĂ© morne du dĂ©sespoir ; Puis j'allais au champ triste Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise ; TĂȘte nue, Ă  pas lents, les cheveux dans la bise, L'oeil aux cieux, j'approchais ; l'accablement soutient ; Les arbres murmuraient C'est le pĂšre qui vient ! Les ronces Ă©cartaient leurs branches dessĂ©chĂ©es ; Je marchais Ă  travers les humbles croix penchĂ©es, Disant je ne sais quels doux et funĂšbres mots ; Et je m'agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu'on voit blanche dans la donc dormais-tu d'une façon si dure Que tu n'entendais pas lorsque je t'appelais ?Et les pĂȘcheurs passaient en traĂźnant leurs filets,Et disaient Qu'est-ce donc que cet homme qui songe ?Et le jour, et le soir, et l'ombre qui s'allonge,Et VĂ©nus, qui pour moi jadis Ă©tincela,Tout avait disparu que j'Ă©tais encor lĂ , suppliant celui qui nous exauce ;J'adorais, je laissais tomber sur cette fosse,HĂ©las ! oĂč j'avais vu s'Ă©vanouir mes cieux,Tout mon coeur goutte Ă  goutte en pleurs silencieux ;J'effeuillais de la sauge et de la clĂ©matite ;Je me la rappelais quand elle Ă©tait petite,Quand elle m'apportait des lys et des jasmins,Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains,Gaie, et riant d'avoir de l'encre Ă  ses doigts roses ;Je respirais les fleurs sur cette cendre Ă©closes,Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts,Et par moments, ĂŽ Dieu, je voyais, Ă  traversLa pierre du tombeau, comme une lueur d'Ăąme !Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me rĂ©clameTintait dans le ciel triste et dans mon coeur saignant,Rien ne me retenait, et j'allais ; maintenant,HĂ©las !... - Ô fleuve ! ĂŽ bois ! vallons dont je fus l'hĂŽte,Elle sait, n'est-ce pas ? que ce n'est pas ma fauteSi, depuis ces quatre ans, pauvre coeur sans flambeau,Je ne suis pas allĂ© prier sur son tombeau !IIIAinsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbreQue je contemplais, pĂąle, adossĂ© contre un arbre,Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher,La nuit, que je voyais lentement approcher,Ces ifs, ce crĂ©puscule avec ce cimetiĂšre,Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre,Ô mon Dieu, tout cela, c'Ă©tait donc du bonheur !Dis, qu'as-tu fait pendant tout ce temps-lĂ  ? - Seigneur, Qu'a-t-elle fait ? - Vois-tu la vie en vos demeures ? A quelle horloge d'ombre as-tu comptĂ© les heures ? As-tu sans bruit parfois poussĂ© l'autre endormi ?Et t'es-tu, m'attendant, rĂ©veillĂ©e Ă  demi ? T'es-tu, pĂąle, accoudĂ©e Ă  l'obscure fenĂȘtre De l'infini, cherchant dans l'ombre Ă  reconnaĂźtre Un passant, Ă  travers le noir cercueil mal joint,Attentive, Ă©coutant si tu n'entendais pointQuelqu'un marcher vers toi dans l'Ă©ternitĂ© sombre ? Et t'es-tu recouchĂ©e ainsi qu'un mĂąt qui sombre,En disant Qu'est-ce donc ? mon pĂšre ne vient pas ! Avez-vous tous les deux parlĂ© de moi tout bas ?Que de fois j'ai choisi, tout mouillĂ©s de rosĂ©e,Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensĂ©e ! Que de fois j'ai cueilli de l'aubĂ©pine en fleur !Que de fois j'ai, lĂ -bas, cherchĂ© la tour d'Harfleur, Murmurant C'est demain que je pars ! et, stupide, Je calculais le vent et la voile rapide,Puis ma main s'ouvrait triste, et je disais Tout fuit ! Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit !Oh ! que de fois, sentant qu'elle devait m'attendre,J'ai pris ce que j'avais dans le coeur de plus tendrePour en charger quelqu'un qui passerait par lĂ  !Lazare ouvrit les yeux quand JĂ©sus l'appela ;Quand je lui parle, hĂ©las ! pourquoi les ferme-t-elle ?OĂč serait donc le mal quand de l'ombre mortelleL'amour violerait deux fois le noir secret,Et quand, ce qu'un dieu fit, un pĂšre le ferait ?IVQue ce livre, du moins, obscur message, arrive,Murmure, Ă  ce silence, et, flot, Ă  cette rive !Qu'il y tombe, sanglot, soupir, larme d'amour !Qu'il entre en ce sĂ©pulcre oĂč sont entrĂ©s un jourLe baiser, la jeunesse, et l'aube, et la rosĂ©e,Et le rire adorĂ© de la fraĂźche Ă©pousĂ©e,Et la joie, et mon coeur, qui n'est pas ressorti !Qu'il soit le cri d'espoir qui n'a jamais menti,Le chant du deuil, la voix du pĂąle adieu qui pleure,Le rĂȘve dont on sent l'aile qui nous effleure !Qu'elle dise Quelqu'un est lĂ  ; j'entends du bruit !Qu'il soit comme le pas de mon Ăąme en sa nuit !Ce livre, lĂ©gion tournoyante et sans nombre D'oiseaux blancs dans l'aurore et d'oiseaux noirs dans l'ombre, Ce vol de souvenirs fuyant Ă  l'horizon, Cet essaim que je lĂąche au seuil de ma prison, Je vous le confie, air, souffles, nuĂ©e, espace !Que ce fauve ocĂ©an qui me parle Ă  voix basse, Lui soit clĂ©ment, l'Ă©pargne et le laisse passer ! Et que le vent ait soin de n'en rien disperser,Et jusqu'au froid caveau fidĂšlement apporteCe don mystĂ©rieux de l'absent Ă  la morte !Ô Dieu ! puisqu'en effet, dans ces sombres feuillets,Dans ces strophes qu'au fond de vos cieux je cueillais,Dans ces chants murmurĂ©s comme un Ă©pithalamePendant que vous tourniez les pages de mon Ăąme,Puisque j'ai, dans ce livre, enregistrĂ© mes jours,Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problĂšmes sourds,Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure ;Puisque vous ne voulez pas encor que je meure,Et qu'il faut bien pourtant que j'aille lui parler ;Puisque je sens le vent de l'infini soufflerSur ce livre qu'emplit l'orage et le mystĂšre ;Puisque j'ai versĂ© lĂ  toutes vos ombres, terre,HumanitĂ©, douleur, dont je suis le passant ;Puisque de mon esprit, de mon coeur, de mon sang,J'ai fait l'Ăącre parfum de ces versets funĂšbres,Va-t'en, livre, Ă  l'azur, Ă  travers les tĂ©nĂšbres !Fuis vers la brume oĂč tout Ă  pas lents est conduit !Oui, qu'il vole Ă  la fosse, Ă  la tombe, Ă  la nuit,Comme une feuille d'arbre ou comme une Ăąme d'homme !Qu'il roule au gouffre oĂč va tout ce que la voix nomme !Qu'il tombe au plus profond du sĂ©pulcre hagard,A cĂŽtĂ© d'elle, ĂŽ mort ! et que lĂ , le regard,PrĂšs de l'ange qui dort, lumineux et sublime,Le voie Ă©panoui, sombre fleur de l'abĂźme !VÔ doux commencements d'azur qui me trompiez, Ô bonheurs ! je vous ai durement expiĂ©s !J'ai le droit aujourd'hui d'ĂȘtre, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font Ă©couter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blĂȘmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, Ăąpre ou tendre, Ă©meut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les biĂšres,La vague et la nuĂ©e, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilĂ , n'est-ce pas, tombeaux ? bien des annĂ©es, Que je marche au milieu des croix infortunĂ©es, ÉchevelĂ© parmi les ifs et les cyprĂšs, L'Ăąme au bord de la nuit, et m'approchant tout prĂšs,Et que je vais, courbĂ© sur le cercueil austĂšre, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tĂȘte de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crĂąnes, les poussiĂšres,Et les os des genoux qui savent des priĂšres !HĂ©las ! j'ai fouillĂ© tout. J'ai voulu voir le le mal en nous avec le bien se fond,J'ai voulu le savoir. J'ai dit Que faut-il croire ?J'ai creusĂ© la lumiĂšre, et l'aurore, et la gloire,L'enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l'amour, et la vie, et l'Ăąme, - appris ? J'ai, pensif , tout saisi sans rien prendre ; J'ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J'ai tout enseveli, songes, espoirs, amours,Dans la fosse que j'ai creusĂ©e en ma poitrine. Qui donc a la science ? oĂč donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rĂȘveur d'autrefois,Qui s'Ă©garait dans l'herbe, et les prĂ©s, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l'enfant parler, se sentait lentementEmplir de cet azur et de cette innocence !Entre Dieu qui flamboie et l'ange qui l'encense, J'ai vĂ©cu, j'ai luttĂ©, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s'ouvrit devant la mort,Cette visite brusque et terrible de l'ombre. Tu passes en laissant le vide et le dĂ©combre,Ô spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dĂšs lors le but de tous mes ne puis plus reprendre aujourd'hui dans la plaine Mon sentier d'autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller oĂč j'allais ; je ne puis, Pareil Ă  la laveuse assise au bord du puits, Que m'accouder au mur de l'Ă©ternel abĂźme ; Paris m'est Ă©clipsĂ© par l'Ă©norme Solime ; La haute Notre-Dame Ă  prĂ©sent, qui me luit, C'est l'ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartĂ©s trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthĂ©on d'Ă©toiles ;Si j'appelle Rouen, Villequier, Caudebec,Toute l'ombre me crie Horeb, CĂ©dron, Balbeck !Et, si je pars, m'arrĂȘte Ă  la premiĂšre lieue,Et me dit Tourne-toi vers l'immensitĂ© bleue !Et me dit Les chemins oĂč tu marchais sont sur les nuits, sur les vents, sur les flots !A quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ?Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ?OĂč vas-tu de la sorte et machinalement ?Ô songeur ! penche-toi sur l'ĂȘtre et l'Ă©lĂ©ment !Écoute la rumeur des Ăąmes dans les ondes !Contemple, s'il te faut de la cendre, les mondes ;Cherche au moins la poussiĂšre immense, si tu veuxMĂȘler de la poussiĂšre Ă  tes sombres cheveux,Et regarde, en dehors de ton propre martyre,Le grand nĂ©ant, si c'est le nĂ©ant qui t'attire !Sois tout Ă  ces soleils oĂč tu remonteras !Laisse lĂ  ton vil coin de terre. Tends les bras,Ô proscrit de l'azur, vers les astres patries !Revois-y refleurir tes aurores flĂ©tries ;Deviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand sur l'Ă©nigme oĂč l'ĂȘtre se dissout,Sur tout ce qui naĂźt, vit, marche, s'Ă©teint, succombe,Sur tout le genre humain et sur toute la tombe !Mais mon coeur toujours saigne et du mĂȘme cĂŽtĂ©. C'est en vain que les cieux, les nuits, l'Ă©ternitĂ©, Veulent distraire une Ăąme et calmer un atome. Tout l'Ă©blouissement des lumiĂšres du dĂŽme M'ĂŽte-t-il une larme ? Ah ! l'Ă©tendue a beau Me parler, me montrer l'universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rĂȘveurs, la lune amie ; J'Ă©coute, et je reviens Ă  la douce fleurs ! oh ! si j'avais des fleurs ! si Je pouvaisAller semer des lys sur ces deux froids chevets !Si je pouvais couvrir de fleurs mon ange pĂąle !Les fleurs sont l'or, l'azur, l'Ă©meraude, l'opale !Le cercueil au milieu des fleurs veut se coucher ;Les fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucherPar leur racine aux os, par leur parfum aux Ăąmes !Puisque je ne le puis, aux lieux que nous aimĂąmes,Puisque Dieu ne veut pas nous laisser revenir,Puisqu'il nous fait lĂącher ce qu'on croyait tenir,Puisque le froid destin, dans ma geĂŽle profonde,Sur la premiĂšre porte en scelle une seconde,Et, sur le pĂšre triste et sur l'enfant qui dort,Ferme l'exil aprĂšs avoir fermĂ© la mort,Puisqu'il est impossible Ă  prĂ©sent que je jetteMĂȘme un brin de bruyĂšre Ă  sa fosse muette,C'est bien le moins qu'elle ait mon Ăąme, n'est-ce pas ?Ô vent noir dont j'entends sur mon plafond le pas !TempĂȘte, hiver, qui bats ma vitre de ta grĂȘle !Mers, nuits ! et je l'ai mise en ce livre pour elle !Prends ce livre ; et dis-toi Ceci vient du vivantQue nous avons laissĂ© derriĂšre nous, Et, quoique de loin, reconnais ma voix, Ăąme !Oh ! ta cendre est le lit de mon reste de flamme ;Ta tombe est mon espoir, ma charitĂ©, ma foi ;Ton linceul toujours flotte entre la vie et ce livre, et fais-en sortir un divin psaume !Qu'entre tes vagues mains il devienne fantĂŽme !Qu'il blanchisse, pareil Ă  l'aube qui pĂąlit,A mesure que l'oeil de mon ange le lit,Et qu'il s'Ă©vanouisse, et flotte, et disparaisse,Ainsi qu'un Ăątre obscur qu'un souffle errant caresse,Ainsi qu'une lueur qu'on voit passer le soir,Ainsi qu'un tourbillon de feu de l'encensoir,Et que, sous ton regard Ă©blouissant et sombre,Chaque page s'en aille en Ă©toiles dans l'ombre !VIIIOh ! quoi que nous fassions et quoi que nous disions,Soit que notre Ăąme plane au vent des visions,Soit qu'elle se cramponne Ă  l'argile natale,Toujours nous arrivons Ă  ta grotte fatale,GethsĂ©mani ! qu'Ă©claire une vague lueur !Ô rocher de l'Ă©trange et funĂšbre sueur !Cave oĂč l'esprit combat le destin ! ouvertureSur les profonds effrois de la sombre nature !Antre d'oĂč le lion sort rĂȘveur, en voyantQuelqu'un de plus sinistre et de plus effrayant,La douleur, entrer, pĂąle, amĂšre, Ă©chevelĂ©e !Ô chute ! asile ! ĂŽ seuil de la trouble vallĂ©eD'oĂč nous apercevons nos ans fuyants et courts,Nos propres pas marquĂ©s dans la fange des jours,L'Ă©chelle oĂč le mal pĂšse et monte, spectre louche,L'Ăąpre frĂ©missement de la palme farouche,Les degrĂ©s noirs tirant en bas les blancs degrĂ©s,Et les frissons aux fronts des anges effarĂ©s !Toujours nous arrivons Ă  cette solitude,Et, lĂ , nous nous taisons, sentant la plĂ©nitude !Paix Ă  l'ombre ! Dormez ! dormez ! dormez ! dormez ! Êtres, groupes confus lentement transformĂ©s !Dormez, les champs ! dormez, les fleurs ! dormez, les tombes !Toits, murs, seuils des maisons, pierres des catacombes,Feuilles au fond des bois, plumes au fond des nids, Dormez ! dormez, brins d'herbe, et dormez, infinis !Calmez-vous, forĂȘt, chĂȘne, Ă©rable, frĂȘne, yeuse !Silence sur la grande horreur religieuse, Sur l'ocĂ©an qui lutte et qui ronge son mors, Et sur l'apaisement insondable des morts !Paix Ă  l'obscuritĂ© muette et redoutĂ©e, Paix au doute effrayant, Ă  l'immense ombre athĂ©e,A toi, nature, cercle et centre, Ăąme et milieu,Fourmillement de tout, solitude de Dieu ! Ô gĂ©nĂ©rations aux brumeuses haleines, Reposez-vous ! pas noirs qui marchez dans les plaines !Dormez, vous qui saignez ; dormez, vous qui pleurez !Douleurs, douleurs, douleurs, fermez vos yeux sacrĂ©s !Tout est religion et rien n'est imposture. Que sur toute existence et toute crĂ©ature, Vivant du souffle humain ou du souffle animal, Debout au seuil du bien, croulante au bord du mal, Tendre ou farouche, immonde ou splendide, humble ou grande, La vaste paix des cieux de toutes parts descende ! Que les enfers dormants rĂȘvent les paradis ! Assoupissez-vous, flots, mers, vents, Ăąmes, tandis Qu'assis sur la montagne en prĂ©sence de l'Être, PrĂ©cipice oĂč l'on voit pĂȘle-mĂȘle apparaĂźtre Les crĂ©ations, l'astre et l'homme, les essieux De ces chars de soleil que nous nommons les cieux, Les globes, fruits vermeils des divines ramĂ©es, Les comĂštes d'argent dans un champ noir semĂ©es,Larmes blanches du drap mortuaire des nuits,Les chaos, les hivers, ces lugubres ennuis, PĂąle, ivre d'ignorance, Ă©bloui de tĂ©nĂšbres, Voyant dans l'infini s'Ă©crire des algĂšbres, Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein, Mesure le problĂšme aux murailles d'airain, Cherche Ă  distinguer l'aube Ă  travers les prodiges, Se penche, frĂ©missant, au puits des grands vertiges, Suit de l'oeil des blancheurs qui passent, alcyons, Et regarde, pensif, s'Ă©toiler de rayons, De clartĂ©s, de lueurs, vaguement enflammĂ©es, Le gouffre monstrueux plein d'Ă©normes fumĂ©es. a celle qui est restĂ© en france Page 1 sur 1 Sujets similaires» il ne reste que quelque jours» parentĂ© entre l'egypte et le reste de l'afrique noire dans l'antiquité» l'amitie reste » il reste de la place» un reste d'haloween usantPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumCommunity Salons des membres Discussion GeneralSauter vers Le Deal du moment -33% Jumbee Roundnet – Jeu de plein air Ă  ... Voir le deal € ESPERANCE,L'AUTRE VISAGE DE LARACHE LA POESIE DES GRANDS AuteurMessagekhalidLangue pendueNombre de messages 61Localisation Rabat/MarocDate d'inscription 14/05/2005Sujet A celle qui est restĂ©e en France -I- Dim 29 Mai - 1938 A celle qui est restĂ©e en FranceIMets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front d'ange,Ouvre tes mains, et prends ce livre il est Ă  livre oĂč vit mon Ăąme, espoir, deuil, rĂȘve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie,Mes angoisses, mon aube, hĂ©las ! de pleurs suivie, L'ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azurĂ©, triste, orageux, d'oĂč sort-il ? D'oĂč sort le blĂȘme Ă©clair qui dĂ©chire la brume ?Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon d'Ă©cume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j'Ă©crivais ;Car je suis paille au vent. Va ! dit l'esprit. Je vais. Et, quand j'eus terminĂ© ces pages, quand ce livre Se mit Ă  palpiter, Ă  respirer, Ă  vivre, Une Ă©glise des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l'heure Ă  mon nĂ©ant, m'a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poĂ«te. - Je le rĂ©clame, a dit la forĂȘt inquiĂšte ;Et le doux prĂ© fleuri m'a dit - Donne-le-moi. La mer, en le voyant frĂ©mir, m'a dit - PourquoiNe pas me le jeter, puisque c'est une voile !- C'est Ă  moi qu'appartient cet hymne, a dit l'Ă©toile. - Donne-le-nous, songeur, ont criĂ© les grands les oiseaux m'ont dit - Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, Ă©clos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l'emporter dans nos nids sur nos ailes ! -Mais le vent n'aura point mon livre, ĂŽ cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrĂ©e aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, Ăąpres embĂ»ches ; Ni la verte forĂȘt qu'emplit un bruit de ruches ;Ni l'Ă©glise oĂč le temps fait tourner son compas ; Le prĂ© ne l'aura pas, l'astre ne l'aura pas,L'oiseau ne l'aura pas, qu'il soit aigle ou colombe, Les nids ne l'auront pas ; je le donne Ă  la quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaĂźt, Je m'Ă©vadais ; Paris s'effaçait ; rien, personne ! J'allais, je n'Ă©tais plus qu'une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler,Sachant bien que j'irais oĂč je devais aller ;HĂ©las ! je n'aurais pu mĂȘme dire Je souffre ! Et, comme subissant l'attraction d'un gouffre,Que le chemin fĂ»t beau, pluvieux, froid, mauvais,J'ignorais, je marchais devant moi, j' souvenirs ! ĂŽ forme horrible des collines ! Et, pendant que la mĂšre et la soeur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noirAvec l'aviditĂ© morne du dĂ©sespoir ; Puis j'allais au champ triste Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise ; TĂȘte nue, Ă  pas lents, les cheveux dans la bise, L'oeil aux cieux, j'approchais ; l'accablement soutient ; Les arbres murmuraient C'est le pĂšre qui vient ! Les ronces Ă©cartaient leurs branches dessĂ©chĂ©es ; Je marchais Ă  travers les humbles croix penchĂ©es, Disant je ne sais quels doux et funĂšbres mots ; Et je m'agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu'on voit blanche dans la donc dormais-tu d'une façon si dure Que tu n'entendais pas lorsque je t'appelais ?Et les pĂȘcheurs passaient en traĂźnant leurs filets,Et disaient Qu'est-ce donc que cet homme qui songe ?Et le jour, et le soir, et l'ombre qui s'allonge,Et VĂ©nus, qui pour moi jadis Ă©tincela,Tout avait disparu que j'Ă©tais encor lĂ , suppliant celui qui nous exauce ;J'adorais, je laissais tomber sur cette fosse,HĂ©las ! oĂč j'avais vu s'Ă©vanouir mes cieux,Tout mon coeur goutte Ă  goutte en pleurs silencieux ;J'effeuillais de la sauge et de la clĂ©matite ;Je me la rappelais quand elle Ă©tait petite,Quand elle m'apportait des lys et des jasmins,Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains,Gaie, et riant d'avoir de l'encre Ă  ses doigts roses ;Je respirais les fleurs sur cette cendre Ă©closes,Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts,Et par moments, ĂŽ Dieu, je voyais, Ă  traversLa pierre du tombeau, comme une lueur d'Ăąme !Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me rĂ©clameTintait dans le ciel triste et dans mon coeur saignant,Rien ne me retenait, et j'allais ; maintenant,HĂ©las !... - Ô fleuve ! ĂŽ bois ! vallons dont je fus l'hĂŽte,Elle sait, n'est-ce pas ? que ce n'est pas ma fauteSi, depuis ces quatre ans, pauvre coeur sans flambeau,Je ne suis pas allĂ© prier sur son tombeau !SUIVRA ... A celle qui est restĂ©e en France -I- Page 1 sur 1 Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumESPERANCE,L'AUTRE VISAGE DE LARACHE LA POESIE DES GRANDSSauter vers l'essentiel Un homme de 43 ans a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  trois ans de prison ferme pour avoir agressĂ© sexuellement deux femmes, dont une ĂągĂ©e de 16 ans, l’an dernier Ă  Pamiers. Lors du procĂšs mardi 23 aoĂ»t Ă  Foix, ses explications n’ont pas convaincu les juges. C’est un procĂšs que les deux victimes attendaient avec impatience qui s’est ouvert dans la salle FĂ©bus du palais de justice de Foix, mardi 23 aoĂ»t. Un homme de 43 ans, est prĂ©sentĂ© au juge Vincent AniĂšre et ses assesseures afin d’ĂȘtre jugĂ© pour des faits d’agressions sexuelles commises en Ă©tat d’ivresse Ă  Pamiers entre juin et juillet 2021. Tout commence en juillet 2021. Il est 19 heures le premier vendredi du mois lorsque Yasmine*, 16 ans, part faire son jogging Ă  l’abbaye de Cailloup, pour la premiĂšre fois sans une amie. Seule sur place, la jeune adolescente se fait aborder par le prĂ©venu, qu’elle ne connaĂźt ni d’Eve, ni d’Adam, et qui lui demande du feu. AprĂšs avoir mystĂ©rieusement retrouvĂ© un briquet au fond de son sac, ce dernier engage une conversation avec Yasmine et marche un moment avec elle. Il Ă©tait insistant, il voulait absolument Ă©changer nos numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone », racontait-elle aux gendarmes. AprĂšs avoir tentĂ© de l’embrasser Ă  deux reprises contre sa volontĂ©, la plaque contre un mur derriĂšre l’édifice religieux et introduit sa main entre son short et sa culotte. Il a sorti son sexe et s’est frottĂ© Ă  moi » J’ai retirĂ© sa main, mais il a sorti son sexe et s’est frottĂ© Ă  moi. J’ai voulu m’enfuir, mais il m’a attrapĂ© le poignet pour que je reste », dĂ©taille Yasmine. Parvenant Ă  se libĂ©rer de son Ă©treinte, elle part en courant et appelle son amie Soraya* Ă  la rescousse. En un rien de temps, cette derniĂšre informe sa sƓur et le compagnon de celle-ci, et part en voiture rejoindre Yasmine. La jeune adolescente monte alors dans leur vĂ©hicule et se retrouve tirĂ©e d’affaire, mais profondĂ©ment choquĂ©e. Son avocate, Me Sarah Khrof, a indiquĂ© au tribunal les conclusions du lĂ©giste, qui affirmait que Yasmine Ă©tait trĂšs affectĂ©e psychologiquement » et qu’elle ne voulait plus sortir seule de chez elle ». L’alcool comme justification Le conseil de Yasmine a ajoutĂ© Elle a Ă©tĂ© piĂ©gĂ©e. Elle a pleurĂ© toutes les larmes de son corps une fois sauvĂ©, ce n’est pas une attitude d’aguicheuse comme tente de le dire le prĂ©venu. » ConstituĂ©e partie civile, elle rĂ©clamait pour sa cliente 8 800 euros de dommages et intĂ©rĂȘts. Au commissariat de police, le prĂ©venu a d’abord refusĂ© de parler et de se soumettre aux prĂ©lĂšvements ADN, avant de s’y rĂ©soudre. Dans sa version des faits, le pĂšre de deux jeunes filles, dont une de l’ñge de Yasmine, explique aux juges qu’il n’a rien fait d’autre que de proposer un pique-nique » et que c’est Yasmine qui a profitĂ© de [s]Ă  vulnĂ©rabilitĂ© et du fait qu’il avait bu pour venir [l]e chauffer ». Il explique Ă©galement qu’il n’a jamais mis sa main dans son short, chose que l’analyse ADN dĂ©ment formellement. Je lui ferai bien voir la poutre de Bamako » Le prĂ©venu Ă©tait aussi poursuivi pour d’autres faits. Quelques semaines plus tĂŽt et toujours Ă  l’abbaye de Cailloup en Ă©tat d’ivresse manifeste, il a agressĂ© sexuellement Marie*, une amie Ă  lui. Les faits se dĂ©roulent aprĂšs un barbecue organisĂ© avec des amis. Marie accuse d’avoir, une fois en tĂȘte Ă  tĂȘte avec elle, sorti son pĂ©nis et de lui avoir tenu la tĂȘte afin qu’elle lui fasse une fellation. Tout ce qu’il a eu, c’est une bonne claque », prĂ©cisait-elle aux enquĂȘteurs. Apprenant qu’une autre victime Ă©tait impliquĂ©e, Marie, qui ne voulait pas porter plainte initialement, s’est ravisĂ©e. Elle dĂ©crit son ancien ami comme un ĂȘtre vulgaire avec les femmes » et indiquait mĂȘme qu’il lui avait donnĂ© 50 euros pour qu’elle accepte de coucher avec lui, chose qu’elle avait refusĂ© de faire. Il disait dans la rue en voyant des femmes “Tiens, celle-lĂ , je lui ferai bien voir la poutre de Bamako.”. » Jean-Paul Lescat, substitut du procureur de la RĂ©publique de Foix, requĂ©rait 4 ans de prison avec maintien en dĂ©tention et 3 ans de suivi sociojudiciaire Ă  l’encontre de celui qui lorsqu’il a bu, ne maĂźtrise plus sa sexualitĂ© et considĂšre les femmes comme des proies ». AprĂšs la plaidoirie de Me Hugues Casellas-Ferry pour la dĂ©fense, et aprĂšs que ce dernier a pointĂ© certaines incohĂ©rences dans le dossier, les juges ont tranchĂ©. Ils ont, au terme d’une audience qui aura durĂ© prĂšs de quatre heures, reconnu coupable des deux infractions. Ils l’ont condamnĂ© Ă  une peine de 5 ans de prison, dont 2 avec sursis. Le prĂ©venu devra Ă©galement dĂ©dommager Yasmine Ă  hauteur de 5 800 euros au titre des dommages et intĂ©rĂȘts. IncarcĂ©rĂ© depuis le 4 juillet 2021 dans l’attente de ce procĂšs Ă  la maison d’arrĂȘt de Foix, il lui reste donc deux annĂ©es Ă  tirer, au minimum.

a celle qui est restée en france