LIran a commencĂ© Ă  dĂ©velopper des programmes de drones dans les annĂ©es 1980 lors de la guerre Iran-Irak (1980-1988). À VOIR AUSSI - NuclĂ©aire iranien: il reste des «questions TheLos Angeles Times, 23 avril Par Clifford Kupchan L AlliĂ© clĂ© de l Iran dans la crise nuclĂ©aire actuelle n est pas la Russie ni la Chine. C est le pĂ©trole. TĂ©hĂ©ran peut facilement faire augmenter les prix et a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  le faire afin d Ă©branler l Occident. Tandis que la crise prend de l ampleur, les partenaires diplomatiques de Washington vont devenir Lesenfants voyageant seuls ou dans une classe diffĂ©rente de celle de leurs parents sont considĂ©rĂ©s comme des mineurs non accompagnĂ©s et doivent payer le plein tarif adulte. Veuillez nous contacter pour rĂ©server ce service. Vous pouvez effectuer une rĂ©servation pour neuf passagers maximum, adultes, adolescents, enfants et bĂ©bĂ©s compris. Sile monde occidental a en grande majoritĂ© condamnĂ© l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le Kremlin dispose encore d'alliĂ©s qui le soutiennent. Etat des lieux. CARTE. Guerre en Ukraine Cartede l'Iran, vue par satellite. Monde du Voyage, agence de voyages en ligne, entreprise familiale française, spĂ©cialiste en rĂ©servation de vols et sĂ©jours de qualitĂ© Ă  tarifs nĂ©gociĂ©s Ilsdoivent Ă©galement obtenir une autorisation pour quitter le pays. Les codes vestimentaires sont strictement appliquĂ©s en Iran. Les femmes doivent porter un foulard sur la tĂȘte et une longue veste qui couvre les bras et le haut des jambes lorsqu'elles sont en public. Guide de sĂ©curitĂ© Ă  l'intention des voyageuses. Iran: plus de 80 morts en huit jours dans des inondations. Plus de 200 villes et plus de 500 villages ont Ă©tĂ© affectĂ©s, dans ce pays de 83 millions d'habitants. Guerre en Ukraine : l'Iran se Laconsommation d'eau dans le cadre de la technique de la fracturation hydraulique est Ă©galement trĂšs importante. Le gaz naturel dans le Monde. La production et les ressources de gaz naturel, sous toutes ses formes, se concentrent sur un petit nombre de pays extrĂȘmement spĂ©cialisĂ©s dans cette ressource. On y trouve notamment la Russie. DespĂ©rĂ©grinations parfois mouvementĂ©es. Depuis cinq ans, Pascale Sebille emmĂšne son petit chihuahua (presque) partout. « Cela crĂ©e des liens », explique-t-elle, et surtout marque ses NousdĂ©taillons ici trois itinĂ©raires pour aller en Chine en train depuis la France. 1) Paris – PĂ©kin – Shanghai via Moscou et le TranssibĂ©rien. Le plus classique, le plus simple, mais aussi le plus touristique. 2) Paris – Shanghai (ou PĂ©kin) via Istanbul, jOk6r9E. Condamnation et riposte en AmĂ©rique du Nord et Europe occidentale, condamnation moins nette en AmĂ©rique du Sud, pas de condamnation ou soutien clairs en Asie, et absence de condamnation dans de nombreux États d’Afrique. Voici le bilan trĂšs gĂ©nĂ©ral des positions officielles sur l’invasion en Ukraine, depuis jeudi, rendu lisible par cette carte rĂ©alisĂ©e par le Groupe d’études gĂ©opolitiques et publiĂ©e par la revue Le Grand Continent, mise Ă  jour la carte en plein Ă©cranLe recensement effectuĂ© par ce groupe de rĂ©flexion indĂ©pendant fondĂ© Ă  l’École normale supĂ©rieure se base sur les rĂ©actions officielles des chefs d’État et ministres des Affaires Ă©trangĂšres. Il est assez rare d’assister Ă  des Ă©vĂ©nements qui sont clairement prioritaires pour tous les pays du monde », souligne auprĂšs du TĂ©lĂ©gramme Gilles Gressani, prĂ©sident du Groupe d Ă©tudes gĂ©opolitiques et directeur de la revue. Cela permet de scruter quelque chose de difficile Ă  voir qu’en est-il des Ă©quilibres mondiaux aprĂšs la pandĂ©mie de covid-19 ? »En regardant rapidement, on se dit qu’il n’y a pas grand-chose qui a changĂ©Au premier regard, cette carte semble rappeler les puissances de la Guerre froide, avec deux blocs est et ouest marquĂ©s. Mais en observant de façon plus prĂ©cise, on dĂ©couvre certains constats plus surprenants », relĂšve Gilles Gressani. L’analyste souligne, notamment, la prĂ©sence russe » que l’on voit de façon plus claire » sur le continent africain. Également, l’Inde et le Pakistan ont la mĂȘme position. Or, historiquement, ces pays ont rarement des postures convergentes. » En filigrane, ces positions rappellent que ce qui se passe sur le sol europĂ©en s’inscrit dans des logiques plus larges, et notamment le rapport de la Russie Ă  l’Asie et la position de la Chine dans l’équilibre rĂ©actions de plusieurs alliances supranationales?Pour une observation plus complĂšte, il est Ă©galement utile de relever les positions exprimĂ©es officiellement par des alliances supranationales.?Le conflit dĂ©clenchĂ© par la Russie en Ukraine doit s’arrĂȘter maintenant », a implorĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU, Antonio Guterres, aprĂšs une rĂ©union en urgence du Conseil de sĂ©curitĂ©. PrĂ©sident Poutine, au nom de l’humanitĂ©, ramenez vos troupes en Russie ! », a lancĂ© le chef des Nations Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU se rĂ©unit ce vendredi soir pour voter sur un projet de rĂ©solution des États-Unis et de l’Albanie condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et lui rĂ©clamant un retrait immĂ©diat de ses troupes. Ce texte est vouĂ© Ă  l’échec, Moscou disposant d’un droit de claire, du cĂŽtĂ© de l’Union europĂ©enne. Nous condamnons fermement l’attaque injustifiĂ©e de l’Ukraine par la Russie. En ces heures sombres, nos pensĂ©es vont Ă  l’Ukraine et Ă  ses femmes, hommes et enfants innocents qui font face Ă  cette attaque non-provoquĂ©e et craignent pour leurs vies », a dĂ©clarĂ© Ursula von der Leyen, prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne."Le paquet de sanctions massives et ciblĂ©es adoptĂ© cette nuit montre Ă  quel point l'UE est paquet comprend d'abord des sanctions financiĂšres, visant 70% du marchĂ© bancaire russe & des entreprises clĂ©s contrĂŽlĂ©es par l'État - y compris dans la dĂ©fense" - vonderleyen Commission europĂ©enne ?? UEFrance February 25, 2022 Les dirigeants des 27 pays de l’UE ont pris des sanctions massives » contre la Russie dans les secteurs de l’énergie, de la finance et des transports. Les dirigeants russes devront faire face Ă  un isolement sans prĂ©cĂ©dent », a promis la prĂ©sidente de la secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Otan, Jens Stoltenberg, a condamnĂ© l’ attaque tĂ©mĂ©raire et non provoquĂ©e » de la Russie contre l’Ukraine, avertissant qu’elle mettait en pĂ©ril d’ innombrables » vies. L’Otan fera tout ce qu’il faut pour protĂ©ger et dĂ©fendre tous les alliĂ©s », a-t-il africaine, qui regroupe 55 États d’Afrique, n’a pas officiellement condamnĂ© l’invasion russe, mais a exprimĂ© son extrĂȘme prĂ©occupation » dans un communiquĂ©. L’Union africaine UA a appelĂ© Ă  un cessez-le-feu immĂ©diat », estimant que la situation risquait de dĂ©gĂ©nĂ©rer en un conflit planĂ©taire ».Sur le continent asiatique, plusieurs chefs de gouvernement, notamment en Malaisie et au Cambodge, ont appelĂ© Ă  une dĂ©claration conjointe de l’Asean, une importante alliance Ă©conomique de l’Asie du Sud-Est?. Ces rĂ©actions sont d’autant plus suivies que la Chine ne condamne pas l’invasion russe le pays comprend les prĂ©occupations raisonnables de la Russie en matiĂšre de sĂ©curitĂ© », a rĂ©agi le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Wang Yi. Par , Pascal ORCIER, le 19 juin 2022. L’institut FMES propose Ă  travers son Atlas stratĂ©gique de la MĂ©diterranĂ©e et du Moyen-Orient » une lecture claire et synthĂ©tique des grands enjeux du bassin mĂ©diterranĂ©en et du Moyen-Orient et passe en revue l’ensemble des forces en prĂ©sence. Cet ouvrage accessible, novateur et original prĂ©sente en 50 cartes inĂ©dites des problĂ©matiques complexes et des informations utiles et synthĂ©tiques. Il illustre les capacitĂ©s des forces armĂ©es et des scĂ©narios de crises possibles. Disponible en version numĂ©rique gratuite Ă  tĂ©lĂ©charger sur le site de l’institut FMES. Cet Atlas a Ă©tĂ© publiĂ© grĂące au soutien de la Direction GĂ©nĂ©rale des Relations Internationales et de la StratĂ©gie DGRIS du MinistĂšre des ArmĂ©es. Cartographie par Pascal Orcier, professeur agrĂ©gĂ© de gĂ©ographie, docteur, cartographe, auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages. La plaque nord est contrĂŽlĂ©e Ă  la fois par l’Iran et la Russie, chacun prĂ©tendant au leadership zonal. La plaque sud est dominĂ©e par les États-Unis qui s’appuient sur IsraĂ«l, l’Égypte pivot du canal de Suez et les monarchies de la pĂ©ninsule Arabique. Le leadership amĂ©ricain, sans ĂȘtre ouvertement remis en cause, est fragilisĂ©. La Chine reste pour l’instant en embuscade, investissant massivement partout oĂč cela lui semble possible. Dans le cadre de ses synergies gĂ©opolitiques, est heureux de vous faire connaitre cette carte commentĂ©e extraite de l’ Atlas stratĂ©gique de la MĂ©diterranĂ©e et du Moyen-Orient » publiĂ© par l’institut FMES. Carte grand format en pied de page. SI on prend de la hauteur, le Moyen-Orient est divisĂ© en deux plaques gĂ©opolitiques qui sont en friction le long d’une ligne de fracture tectonique zigzagant de Chypre au dĂ©troit d’Ormuz en passant par le Levant et le golfe Persique. La plaque nord est contrĂŽlĂ©e Ă  la fois par l’Iran et la Russie, chacun prĂ©tendant au leadership zonal. Elle englobe l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Liban et la Turquie qui l’a rejointe lors du processus d’Astana. Les États-Unis sont encore tolĂ©rĂ©s en Irak, mais il est probable qu’ils ne puissent plus s’y maintenir longtemps. La plaque sud est dominĂ©e par les États-Unis qui s’appuient sur IsraĂ«l, l’Égypte pivot du canal de Suez et les monarchies de la pĂ©ninsule Arabique. Le leadership amĂ©ricain, sans ĂȘtre ouvertement remis en cause, est fragilisĂ©. L’implication de la Russie s’est renforcĂ©e avec l’antagonisme croissant entre TĂ©hĂ©ran et Washington et avec les Ă©checs amĂ©ricains en Irak et en Syrie. On peut noter que les tensions rĂ©gionales prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt pour les AmĂ©ricains et les Russes en justifiant leur prĂ©sence et leur rĂŽle de parrain, de pourvoyeur d’armement et de soutien au Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU. Les deux puissances savent toutefois que cette tension ne doit pas s’accroĂźtre au risque de provoquer un embrasement qui s’avĂšrerait trĂšs dommageable pour eux-mĂȘmes comme pour leur influence rĂ©gionale. La Chine reste pour l’instant en embuscade, investissant massivement partout oĂč cela lui semble possible. Elle sait que ses investissements seront inĂ©galement productifs, mais elle est patiente et sait que le temps joue probablement pour elle. Son intĂ©rĂȘt consiste Ă  stabiliser la rĂ©gion pour rentabiliser au maximum ses investissements et poursuivre sa grande stratĂ©gie mondiale de domination Ă©conomico-politique vers l’ouest. Carte. La tectonique des plaques au Moyen-Orient Cliquer sur la vignette pour agrandir la carte. Cette carte est extraite de la publication de l’institut FMES, Atlas stratĂ©gique de la MĂ©diterranĂ©e et du Moyen-Orient, tĂ©lĂ©chargeable sur le site de l’institut FMES L’Iran, l’Arabie saoudite, la Turquie et IsraĂ«l se sont imposĂ©s comme les quatre acteurs rĂ©gionaux les plus influents reprĂ©sentant chacun un peuple et une culture diffĂ©rents perse, arabe, turc et juif mĂȘme si l’islam reste un lien fort en termes de reprĂ©sentation. Ces quatre États oscillent entre rivalitĂ© extrĂȘme et alliance de façade pour favoriser leurs intĂ©rĂȘts immĂ©diats. Leurs dirigeants se savent fragiles sur la scĂšne intĂ©rieure et pourraient ĂȘtre tentĂ©s par l’escalade pour faire diversion et tenter de sauver ainsi leur rĂ©gime. C’est sans doute lĂ  le plus grand danger de la rĂ©gion. Dans ce jeu d’influence, la Turquie semble partagĂ©e entre le renforcement de ses liens avec le Qatar et la rĂ©conciliation avec les Émirats arabes unis. Dans un contexte Ă©conomique trĂšs dĂ©gradĂ© par la crise sanitaire qui va mettre Ă  terre de nombreuses compagnies aĂ©riennes, Turkish Airlines s’alliera-t-elle Ă  Qatar Airways ou Ă  Emirates, toutes trois leviers majeurs d’influence pour ces États ambitieux ? Un tel rapprochement Ă©clairerait la suite des recompositions rĂ©gionales. A terme, l’intĂ©rĂȘt de la Chine consiste sans doute Ă  inflĂ©chir la ligne de fracture vers le sud de maniĂšre Ă  englober les Émirats arabes unis et Oman, afin de contrĂŽler intĂ©gralement le dĂ©troit d’Ormuz et sĂ©curiser Ă  son profit la sortie du golfe Persique. Cela impliquerait de s’engager davantage dans la rĂ©gion, de renforcer ses liens avec la Russie et l’Iran pour Ă©tablir un condominium sur la plaque nord, et de disposer des leviers pour faire reculer les États-Unis. L’Europe reste la grande absente de ce Grand Jeu moyen-oriental, mĂȘme si la France, le Royaume-Uni et l’Italie y sont actifs Ă  titre individuel. Le dilemme de l’Union europĂ©enne est simple soit elle s’aligne sur un des deux grands protagonistes au risque d’ĂȘtre entraĂźnĂ©e dans des tensions qui la dĂ©passent, soit elle tente de mettre sur pied une politique autonome conforme Ă  ses intĂ©rĂȘts en jouant de son poids, faible mais dĂ©cisif, pour surmonter les antagonismes qu’elle gĂ©nĂ©rera. La deuxiĂšme option est plus difficile, plus ambitieuse, mais la seule Ă  Ă©viter son effacement. Le Moyen-Orient pourrait bien ĂȘtre un rĂ©vĂ©lateur du destin de l’Europe et de la France. Copyright pour le texte et la carte 2022-institut FMES Titre du document Carte. La tectonique des plaques au Moyen-Orient Cliquer sur la vignette pour agrandir la carte. Cette carte est extraite de la publication de l’institut FMES, Atlas stratĂ©gique de la MĂ©diterranĂ©e et du Moyen-Orient, tĂ©lĂ©chargeable sur le site de l’institut FMES Document ajoutĂ© le 18 juin 2022 Document JPEG ; 530437 ko Taille LARGEURx1591 px Visualiser le document Le Moyen-Orient pourrait bien ĂȘtre un rĂ©vĂ©lateur du destin de l’Europe et de la France. Pourquoi ? DĂ©couvrez l’argumentation autour d’une prĂ©sentation de la tectonique des plaques dans cette rĂ©gion, via les jeux des grands acteurs. Mots clĂ©s — Key words Union europĂ©enne , France , Russie , Moyen-orient Asie occidentale , Irak , Iran , IsraĂ«l , Etats-Unis , Chine , Cartes gĂ©opolitiques , StratĂ©gie , Egypte , 2022 Vous aussi, construisez le Diploweb ! L’Iran est un pays d’Asie occidentale, situĂ© au Proche-Orient. Son nom est ÄȘrān en persan. Capitale TĂ©hĂ©ran. Population 2014 78,14 millions d’habitants. Produit IntĂ©rieur Brut – PIB 2014 425,3 milliards de dollars. Cartes et drapeau Erratum le nom de province iranienne est Ahvaz et non AvhĂąz comme c’est prĂ©cisĂ© sur la carte merci Ă  Monsieur B. pour son signalement. FrontiĂšres L’Iran est bordĂ© au nord par l’ArmĂ©nie, l’AzerbaĂŻdjan, la mer Caspienne et le TurkmĂ©nistan, Ă  l’est par l’Afghanistan et le Pakistan, au sud-est par le golfe d’Oman, au sud-ouest par le golfe Arabo-Persique, Ă  l’ouest par l’Irak et au nord-ouest par la Turquie Climat Le climat iranien est de type continental aride. Il se caractĂ©rise par des Ă©tĂ©s torrides 29,4 °C en moyenne Ă  TĂ©hĂ©ran au mois de juillet, des hivers froids 2,2 °C en moyenne Ă  TĂ©hĂ©ran au mois de janvier, voire trĂšs froids en altitude, et de fortes amplitudes thermiques. Les barriĂšres orogĂ©niques pĂ©riphĂ©riques formĂ©es par les massifs de l’Elbourz, au nord, et du Zagros, Ă  l’ouest et au sud, conditionnent l’ariditĂ© du climat. Le total moyen annuel des prĂ©cipitations est rarement supĂ©rieur Ă  250 mm 230 mm Ă  TĂ©hĂ©ran. Le contraste est grand, toutefois, entre les versants montagnards exposĂ©s aux vents dominants et nettement plus arrosĂ©s jusqu’à 1 500 mm en bordure de la mer Caspienne, jusqu’à 800 mm sur le Zagros occidental et le plateau iranien qui reçoit entre 100 et 300 mm de prĂ©cipitations par an 120 mm Ă  Ispahan. L’ariditĂ© est particuliĂšrement forte au cƓur des dĂ©serts, oĂč les prĂ©cipitations sont presque nulles. La disposition des reliefs et les nuances climatiques qu’elle gĂ©nĂšre opposent donc les rĂ©gions du nord et de l’ouest de l’Iran, oĂč l’humiditĂ© du climat autorise les cultures pluviales de cĂ©rĂ©ales, aux rĂ©gions de l’est et du sud-est, arides ou semi-arides. Principales villes du pays L’Iran est divisĂ© administrativement en 28 provinces appelĂ©es ostan ostĂąn en persan. Le taux d’urbanisation, qui s’élĂšve Ă  68 p. 100 de la population, a notablement augmentĂ© dans les annĂ©es 1970 et 1980. La croissance urbaine, qui se dĂ©roule de façon anarchique, gĂ©nĂšre d’importants problĂšmes d’ordre Ă©conomique et social, comme l’ont montrĂ© les Ă©meutes survenues dans la pĂ©riphĂ©rie de TĂ©hĂ©ran, en avril 1995. La capitale et plus grande ville d’Iran est TĂ©hĂ©ran, dans le nord du pays. Elle constitue, avec son agglomĂ©ration, un important centre industriel et tertiaire. Viennent ensuite Mechhed, centre cĂ©rĂ©alier et carrefour commercial du nord-est du pays ; Ispahan, Ă  l’ouest, ancienne capitale des Safavides, cĂ©lĂšbre pour ses splendeurs architecturales, aujourd’hui centre industriel et commercial ; Tabriz, dans le nord-ouest, centre de production industriel et de commerce ; et Chiraz, dans le sud-ouest, centre agricole et industriel, situĂ© Ă  proximitĂ© des ruines de PersĂ©polis. Langues La langue officielle de l’Iran est le persan moderne, ou farsi, appartenant au groupe des langues indo-iraniennes. Le persan est parlĂ© par 75 % de la population. Le kurde, le luri et le baluchi, qui font partie du mĂȘme groupe, sont parlĂ©s par diffĂ©rentes minoritĂ©s. Les AzĂ©ris parlent une langue d’origine turque, tandis que l’arabe est utilisĂ© par 2 % de la population. Religion La religion officielle est l’islam chiite duodĂ©cimain dit aussi imamisme ; voir chiisme et regroupe prĂšs de 80 % de la population. L’Iran compte plus de 80 000 mosquĂ©es et sanctuaires, parmi lesquels les lieux saints chiites les plus sacrĂ©s Qom, au sud de TĂ©hĂ©ran, est un important centre de pĂšlerinage. Les musulmans sunnites constituent environ 19 % de la population iranienne. Des chrĂ©tiens dont la moitiĂ© est d’origine armĂ©nienne et des juifs 30 000 personnes vivent en Iran, mais ces communautĂ©s sont en forte rĂ©gression. Les minoritĂ©s bahaĂŻ 300 000 personnes et zoroastriennes 30 000 personnes sont persĂ©cutĂ©es.

carte de l iran dans le monde